Le 704 Art+Design: INTERVIEW / DE-SIGNUM STUDIO LAB

Le Studio De-signum est né à Milan en 2006 de la collaboration entre Lorenzo Longo et Alessio Romano qui ont étudié ensemble sur les bancs de l'Institut Européen du Design. Leur projets allient nouveauté technique et formelle, toujours dans l'optique de surprendre le consommateur.

Zoom sur ces designers, déjà présentés au salon de mobilier de Milan et dans de nombreuses revues de design.

Le 704 Art+Design : Comment est née cette passion pour le design, cette envie de créer ? Alessio Romano : Déjà petit, je le savais. Selon moi, c'est à ce moment là que naisse les passions. A l'école par exemple, ce sont les travaux pratiques, les exercices manuels qui me l'ont fait comprendre. J'ai très vite compris que j'étais né pour créer de nouveaux objets. A partir de là, j'ai compris que mon parcours était de comprendre comment faire pour réaliser ces rêves, cette passion pour le design. J'ai donc commencé à m'informer sur le parcours qui me conduirait au métier de designer. J'ai aussi compris à ce moment là que ma route était en dehors de mes terres natales : la Sicile. Je suis donc venu étudier à Milan, puis avec mon collaborateur Lorenzo Longo, nous avons fondé De-signum Studio Lab directement après avoir été diplômés. Certes c'est un chemin qui peut paraître dangereux - de se lancer directement après l'école - mais aujourd'hui je ne le regrette pas, car c'est comme cela que l'on apprend !

Le 704 : Et aujourd'hui, que vous êtes établis en tant que designers, quel message veux-tu faire passer au travers de tes objets ?

A.R : Avant tout, mes projets sont des objets qui me plaisent et qui sont susceptibles de plaire au plus grand nombre. Ce qui m'attire dans un objet, c'est qu'il ai un effet surprise, une sorte d'histoire à raconter. J'ai alors cherché à conjuguer de nouveaux matériaux avec des formes qui sortent des sentiers battus, pour reprendre ce jeu de l'effet surprise.

Le 704 : Un exemple de projet en particulier ?

A.R : La lampe Gina, réalisé pour Kundalini, est née justement pour donner une sensation de forte présence que l'on croirait réalisé en plastique. En réalité, c'est une lampe légère et souple, faite de tissus, matériaux qui surprend dans le domaine du light design.

Le 704 : Vous avez travaillé avec de grandes agences, telles que Kundalini, Pimar ou encore Naj Oleari... Avec quelle(s) agence(s) aimerais-tu travailler ?

A.R : Foscarini, Magis, Artemide... Et biensûr continuer la collaboration avec Kundalini.

Le 704 : Y a-t-il un type de produit sur lequel vous n'avez pas encore travaillé et qui te plairait de réaliser ?

A.R : Même s'il y en a déjà trop sur le marché, une chaise ! (Rires) Je la voudrais en bois ou en plastique.

Le 704 : Quel est pour toi l'objet parfait ?

A.R : La lampe Hope de Luceplan. Elle unit technologie, modernité. C'est une lampe intemporelle !

... La chaise One de Magis également, créée par les frères Bouroullec.

Le 704 : Peut-on en savoir un peu plus sur vos projets présentés au salon du mobilier de Milan en avril prochain ?

A.R : (rires) Ça, je ne peux pas encore en parler. Top secret !